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WE tranquille : Saint Julien Lagrange 13, Guffens Tri Chavigne 13, Trévallon 11, Gigondas Perrin Gille 16

Par Matlebat

Bonjour à tous,

Semaine plus tranquille et ce WE, surtout, hommage à Eloï Dürrbach, disparu vendredi, propriétaire du génial domaine Trévallon. Un vin que j'affectionne particulièrement, qui m'a toujours touché, ému. Je n'ai jamais bu de mauvais Trévallon en rouge. Certains bus trop jeune, un peu fermés mais jamais mauvais, et certains très grands... Je ne résiste pas à l'envie d'afficher mes notes moyennes sur les dégustations de mon livre de cave (ce sont celles bues à la maison) qui ne présentent pas les plus vieux millésimes bus dans les diners, soirées... Et particulièrement le 2001 qui est un grand millésime de Trévallon (94-95 18).

WE tranquille : Saint Julien Lagrange 13, Guffens Tri Chavigne 13, Trévallon 11, Gigondas Perrin Gille 16

Et donc ce WE :
WE tranquille : Saint Julien Lagrange 13, Guffens Tri Chavigne 13, Trévallon 11, Gigondas Perrin Gille 16

VdT, Domaine de Trévallon 2011 (vidéo 4:00): Un nez expressif de fruit noir, prune, cassis, note profonde de cuir, d'encre puis d'orange sanguine, d'épice, fond cacao, chocolat. La bouche est charpentée, voir robuste, belle fraicheur marquée qui tend le vin, tanins soyeux enrobant tout juste la fraicheur, c'est acidulé du coup, sur la prune, le cassis, note de cuir, d'encre puis un côté Pims car combinaison de l'orange et du fond cacao/chocolat. La finale est fraiche, profonde, puissante par sa force, et belle persistance de prune, de cassis, le coté Pims et le fond de cuir, encre. Excellent 93 (17) Prêt à boire, mais peut se garder encore même si pas sûr qu'il se bonifie.
Et sinon :
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Gigondas, Famille Perrin La Gille 2016 (vidéo 0:10) : Un nez intéressant, pas super expansif, mais profond, sur la prune, le cassis, note d'encre, graphite, puis d'épice de réglisse, d'orange sanguine, pointe garrigue, fond cacao. La bouche est charpentée, voir robuste, droite, c'est dense, tanins soyeux, de la fraicheur et de la puissance aussi, sur la prune, le cassis, note d'encre, de graphite, profonde, sans être trop austère, pointe épice réglisse, orange sanguine, fond profil amer, cacao. La finale est fraiche, tonique, puissante, et typé profonde, amer, à la limite de l'austère quand même, mais classe du coup, voir aristocratique, et persistance intéressante de prune, cassis, encre, graphite, épice et fond cacao. TB-Excellent 90+ (16+) car c'est complet et classe, ça manque d'un peu de friandise/gourmandise quand même pour surperformer
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Saint-Julien, Chateau Lagrange 2013 (vidéo 1:30) : Un nez de cassis, de cerise, note d'élevage, plutôt bien intégré, boisé fraise-vanille, fumé, grillé, pointe plus profonde graphite, voir bois précieux cèdre, fond plutôt balsamique. La bouche est charpentée, droite, de la fraicheur, justement enrobé par des tanins ronds, sur le cassis, la cerise, note d'élevage fraise-vanillé, puis plus végétale, poivron rouge grillé, petite pointe graphite, voir cèdre, fond balsamique. La finale est fraiche, voir vive, petite sècheresse de tanins, et persistance intéressante cassis, cerise, élevage boisé, un peu vanille, pointe cèdre, fond balsamique. TB 89 (16) Plutôt pas mal dans le contexte du millésime avec un élevage mieux intégré sur cette bouteille que la précédente, que j'avais mal gouté l'année dernière, car l'élevage s'était révélé assez outrancier.
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Macon-Pierreclos, Guffens Heynen Tri de Chavigne 2013 (vidéo 6:20) : Un nez friand, classe, de noble chardo, fruit blanc, note beurrée et grillée (fine réduction comme dirait Patrick) puis chèvrefeuille, tarte citron meringuée, pointe vanillée légère, gourmande, fond d'amande, d'aubépine, de craie avec donc ce coté grillé/fumé. La bouche est droite, tendue, joli matière dense, beurrée au gras fin bien enrobant la fraicheur, sur le fruit blanc, puis le citron, le chèvrefeuille, avec sa pointe légèrement vanillée friande, c'est acidulé, sur un fond d'amande, craie, et ce grillé/fumé. La finale est fraiche, voir vive, on gagne en profondeur, et belle persistance de fruit blanc, de beurre, puis tarte citron, chevrefeuille, fond amande, aubépine et grillé fumé. Excellent 93 (17) C'est classe, bien élevé comme un beau chardo Beaunois. Encore quelques années pour gagner en complexité avec des aromes évolués, champignon noble, humus, sous-bois... et cela touchera le grand.
Amicalement, Matthieu

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