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Les ballotines de poulet farcies à la slurp et le souvenir d’un souper méga naze

Par Estebe

Bien le coucou, les amigas


Malgré un QI à 4 chiffres et une plastique de hockeyeur grec, un humour tsunamesque et maintes autres qualités encore (dont certaines ne peuvent être citées dans un blog à gros tirage sous peine d’affoler la franche prude du lectorat), le Dr Slurp est un homme comme les autres. Oui. Et quand, à la nuit bien tombée, le Dr Slurp, au sortir d’un apéro musical et substantiel, a les crocs, il s’installe avec ses amis à une terrasse genevoise pour se sustenter. L’établissement, voué au poulet rôti, a bonne mine. La soirée est douce. Et la compagnie spirituelle. Arrive le vin. Boisé comme un mazot et parfumé à la vieille confiture. Berk. Arrive la salade. Verte. Toute droite sortie du sachet sous vide, arrosée d’une méchante vinaigrette industrielle. Reberk. Arrive le poulet, chétif, insipide, sec comme un cul de gnou. Rereberk. Le Dr Slurp, jusque-là de bonne humeur, a failli pleurer. A failli hurler. A failli faire quelque chose de terrible, là sur la terrasse. Il s’est tu pourtant, lâche et frustré, en rêvant d’une volaille riante et cuisinée avec tact.
La voilà.

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Pour réaliser des ballottines de poulet aux tomates séchées, pignons et romarin, il vous faut des blancs de volaille dodus autant que bio, quelques tomates séchées, des pignons, deux brins de romarin et une petite demi-heure de boulot.

Faites griller les pignons sans matière grasse dans la poêle. Puis émincez les grossièrement au couteau.
S’il le faut, réhydratez cinq minutes les tomates sèches dans un peu d’eau. Puis émincez les finement.
Ciselez le romarin.
Puis touillez le tout dans une jatte, avec une giclette d’huile d’olive, une pincée de sel, deux tours de moulin à poivre et une parcimonieuse pincée de piment d’Espelette.
Incisez les blancs de poulet dans la longueur. Farcissez de farce (très joli ça comme formule, on dirait du Maupassant). Puis roulez la bête sur elle-même (youpi!). Salez, poivrez.
Emmitouflez les blancs bien serrés dans du film alimentaire, façon boudin. Veillez à l’hermétisme de l’entreprise, en ficelant les extrémités, voire en doublant le film. Expédiez enfin le poulet dans le panier vapeur pour vingt minutes.
Puis tranchez de mignonnes ballottines qui se pacseront dans l’allégresse avec quelques légumes primeurs et une salade verte au pedigree rassurant. Quoi? Non, on n’est pas au régime.

Tchou

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PS. Avec ça, il s'agit de boire du vin, du rouge, du nature, du qui rigole, du qui gouleille. Dégottez-vous donc une bouteille de Rackham produit dans le gaillacois (south-west of France, Europa) par le précieux Laurent Cazottes, déjà connu et adulé pour ses gnoles mirobolantes.


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