Mamina et son menu de fête du jeudi

C'est jeudi, jour du menu. Je vais vous la jouer une peu "vache"!
Pour une fois, je passe la plume à Monsieur Mamina (d'habitude, quand il a le temps, il me relit et corrige mes fautes de frappe d'orthographe). Il va essayer de remplacer Olif, pendant que ce dernier fait de la glisse sur les pentes enneigées!
Pour ma part, je vous joins les photos de notre repas de Noël et les recettes viendront petit à petit.

L'apéritif ou le recyclage de la soupe de la veille!

Il y avait aussi des verrines de foie gras aux abricots épicés mais, vous avez déjà eu la photo et la recette.

L'entrée, sur une base classique de poireaux et de Saint Jacques à l'encre de seiche, léger, fin et très bon.

Et puis, un ris de veau un peu moins léger, quoique...

Et enfin, le dessert, qui est juste une variation de mon miroir aux abricots mais aux framboises et chocolat noir...

QUAND MAMINA REVEILLONNE AVEC 12 HEURES DE RETARD

Point de réveillon chez Mamina cette année, le repas de fête a été reporté au lendemain midi. Olif prenant un repos bien mérité, c’est moi, l’esclave, M’sieur Mamina, qui suis chargé aujourd’hui de la rubrique œnologique. Je vous demande donc beaucoup de bienveillance (Non mamina, pas sur la tête…).

Petit Papa Noël est descendu du ciel et n'a pas oublié nos petits souliers. Il y a déposé entre autres une bouteille toute pleine de bulles dont le caractère vivace et vineux (n’oubliez pas que le champagne,  c’est aussi du vin) a accompagné à merveille les CSJ…

Brut tradition de Benoît TARLANT (55% Pinot Noir, 35% Pinot Meunier, 10% Chardonnay), une cuvée vendangée en 2002 et assemblée avec des vins de réserve.
Je me permets de m'immiscer entre les lignes de Monsieur Mamina pour préciser que cette bouteille m'a été envoyée par Benoît Tarlant dont Olif nous avait déjà parlé. Benoît trouvait que son champagne se marierait à la perfection avec mon pigeon… mais si je n'ai pas refait de pigeon, je peux vous assurer qu'il a fait merveille sur les Saint Jacques.

Pour assurer la réplique au ris de veau, l’esclave (c’est toujours moi) a débouché une bouteille de vin rouge. Paul Cotat, le père de François, m’en avait fait cadeau, il y a peu, au sortir d’une dégustation dans la, Ô combien CONVIVIALE, petite cave (les veinards qui connaissent sauront de quoi je parle).
Ce flacon de pinot noir, élevé sans aucun boisé, nous a permis de croquer dans un raisin gorgé de soleil et de mettre en valeur la finesse, la fraîcheur et la délicatesse de ce merveilleux cépage.
"Goûtez ça, c’est quelque chose" nous a dit Paul Cotat en nous l’offrant.  Il avait bien raison...

Sancerre rouge 2003 François COTAT (100% Pinot Noir, ni filtré ni collé). Hélas, seuls les plus chanceux (dont je suis) peuvent en avoir.

Bonne journée à tous,
                                                      Serge

Je reprends la main pour vous dire à demain, donc, avec une première recette qui pourra servir pour le 31 décembre ou le 1er janvier…