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L'anniversaire du Père Françouais

Par Bobosse92
Ce vendredi, deuxième round de célébration pour l'anniversaire du Père Françouais (le premier ICI). Le lieu de rendez-vous, tenu secret pour l'intéressé, est le restaurant de Stéphane Martin, une adresse du XV° bien connue de la plupart d'entre nous.
L'anniversaire du Père Françouais Après le casse-tête du plan de table, distribution de quelques cadeaux pour notre récipiendaire d'un soir : une bouteille de Cognac Rémy Martin, édition rare 1965 ainsi que deux Condrieu du domaine de Monteillet (cuvée "la mobylette 2001" et cuvée "les grandes chaillées 2004"). Un grand merci à Camille et Gautier pour nous avoir trouvé ces merveilles. . Nous passons ensuite à table. Au menu :
L'anniversaire du Père Françouais Pour accompagner ces agapes, voici les vins dégustés : Champagne Moutard : la soirée débute sur un rythme d'enfer "ça sent le gaz" ... Sans commentaire ! Un beau champagne de début de repas, gourmand, brioché, une forte minéralité qui sait rester fine et une finale présentant de beaux amers sapides. Belle mise en bouche.
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Condrieu 2007, domaine Oger : Au nez, impression complexe, entre fraîcheur et légère évolution miellée, toujours fin. La bouche apparaît grasse, sphérique, tout en présentant une belle tension. L'acidité finale vient tenir un très beau vin. Très Bien. Pessac-Léognan blanc, château Smith haut-Lafitte 1995 : Là encore, le nez apparaît assez évolué. Par contre, la bouche est ultra-grasse, à la limite de la mollesse. Un vin qui ne présente pas de défaut mais qui ne procure pas d'émotion. Est-ce moi ? Moyen. Saumur blanc, 1965, domaine Sylvain Mainfray : Un vin qui m'a semblé déséquilibré. Si le nez est élégant et très floral, typique du chenin, la bouche est raide avec une (trop) forte acidité en finale. Bof. Anjou, Les Noëls de Montbenault 2005, Rochard Leroy : Un vin mur, tendu comme un string, une belle minéralité crayeuse sur une structure assez imposante, jamais envahissante. Belle floralité et énorme longueur. Excellent.
Meursault Premier Cru Charmes 1992, domaine Pierre Morey : Nez d'amandes grillées, une évolution douce est perceptible. La bouche est tendue, minérale, presque typée "Pernand-Vergelesses". Légèrement glycériné, folle élégance et extrêmement rémanent. Sans doute le blanc sec de la soirée. Excellent. Criots-Bâtard Montrachet Grand Cru 1986, domaine Fontaine-Gagnard : Un nez qui apparaît très (trop ?) évolué, mais putassier. La bouche n'est pas nette (bouchon ou liégeux ?). Givry Premier Cru Clos Salomon 2004, domaine du Gardin-Perrotto : Cette bouteille, je la dédie à mon grand ami Laurent et à sa très charmante épouse Fiona. J'ai pensé très fort à vous deux ce soir en dégustant ce vin. Puissent nos pensées (Brigitte se joint à moi) et notre amitié vous accompagner. Un nez un peu sur la retenue, mêlant fruité explosif et notes de céleri. La bouche est très gourmande, mure, fruitée et réglissée. Belle sensation épicée. Bien +++.
Echezeaux Grand Cru 1955, Flavien Jeunet Henry : Bouchon ? Saumur rouge, Ripailles 2001, domaine du Collier : Un vin raide en bouche, peu de structure et pas de fruit. Bof. Saumur-Champigny, château de Villeneuve, le Grand Clos 1997 : Un vin qui a sans doute dépassé son apogée. Plutôt sucré et musqué. Pas trop de fruit. Pas du tout mon style. Haut-Médoc cru Bourgeois, château Sociando-Malet 1989 : Un très beau vin, mais encore relativement jeune. Résiné, sur le poivron mur, une bouche tannique sans excès, légèrement fumée et présentant une belle épice. Très long en bouche avec cette sensation sapide et fraîche qui titille les papilles. Très bien. Pessac-Léognan rouge, château Mission Haut-Brion 1967 : Un vin que j'ai trouvé trop évolué (une fin de bouteille ?). A revoir peut-être ... Hermitage rouge, 2002, domaine du Colombier : Un nez sur un équilibre bourguignon, plus sur l'élégance et le fruité que sur la structure. Cette impression se retrouve en bouche, avec un réglissé élégant, des tannins fins et fondus, malgré un léger manque de matière. La minéralité granitique apporte un grain, un toucher de bouche au vin. Belle finale. Bien +. Côte Rôtie 1999, domaine Jasmin : Très beau nez sur la violette, tendue à souhait. La bouche, légèrement épicée, est équilibrée et tendue par une belle acidité de structure. Très élégant malgré sa jeunesse. Très Bien ++. Pic Saint Loup, Clos Marie, cuvée Simon 2000 : Très aromatique au nez comme en bouche. J'y ai décelé une sucrosité mesurée, légèrement glycérinée. La finale m'apparaît un peu alcooleuse et chaude. Pas trop mon style de vin mais Bien ++. Bandol, cuvée Cabassaou 1997, domaine Tempier : Nez poussiéreux, limite bouchon ? En bouche, c'est typique des cerises à l'alcool et du kirsch. Malheureusement, le vin reste sec en final, alcooleux avec une sensation de chaleur. Comment va-t-il pouvoir évoluer maintenant ? Riesling Auslese ***, Urziger Würzgarten 1990, Jos. Christoffel Jr. : Le nez est une tuerie, sur l'ananas frais et la menthe poivrée. Un vin qui apparaît de demi-corps, mais toujours fin, frais, élégant, explosif et d'une longueur phénoménale. Excellente buvabilité. C'est toujours avec le même plaisir que nous dégustons ce style de bouteilles. Excellent.
Vouvray moelleux, Mont 1996, domaine Huet : Un vin qui a totalement intégré ses sucres. Belle minéralité tendue, énorme fraîcheur, une pointe miellée. Très Bien. Sauternes, château Guiraud 1988 : Ce vin débute timidement, avec un nez retenu. Après aération et légère remontée de température, il se métamorphose complètement. La bouche de zan et de rôti est pleine. Les "sucres mentholés" sont d'une élégance folle. Malgré un soupçon d'alcool, la finale est très fraîche, un peu sur les raisins de corynthe. Longueur exceptionnelle. Très Bien +++. Arbois, tradition 1993, domaine Rolet : Je passe mon tour. Dès le nez, je perçois un vin sur la noix, qui m'apparaît raide et court ... mais les vins du Jura ne sont pas mes amis ...
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Pour finir dignement une soirée placée sous le signe de l'amitié (et parfois des décibels), François nous fait partager un Cognac, Fine Petite Champagne, cuvée 10 de L. Heraud. Bel alcool, fort et élégant.

Je passerai par dignité sur le quizz spécial François François, où l'on apprend qu'il est champion d'optimist, chanteur et qu'il adore les bwaaaaaa lapins crétins, car cela relève de la vie privée ...
Encore une très bon anniversaire mon Françouais !
. Bruno

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