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Patois Nantais

Par Dominique44
Petites locutions Nantaises se rapportant a l' alimentaire .
Assiettée - Une assiettée de soupe.
Ballée- Lot de légumes. Une ballée de patates
Bergigner - Marchander. « Il ne bergigne pas quand il va au Bouffay. »
Bernotter- Manger du bout des dents
Beurrée - Tartine. Une beurrée de confiture.
Bigourneaux - Pour bigorneaux. Coquillages. Les bigourneaux de Saint-Marc sont excellents.
Bleu- Un poissonbleu, pour ne pas dire maquereau.
Boize - Arête de poisson
Bolée (une) - Un bol plein
Bottereau - Caisse en bois, percée de trous, qui plonge dans l'eau derrière les bateaux et sert à garder le poisson vivant.
Boucherée - « Donnez-moi une boucherée de pain. » (bouchée).
Bouette (de la) - Mauvaise boisson.
Boustifailler - Manger très souvent. « Pourvu qu'il boustifaille, il est content. »
Bricolis- Petitschouxverts. (Brocolis).
Casse-museau- Sorte de pâtisserie très légère, faite de pâte échaudée
Castilles- Petites groseilles. Il y a des castillesblanches et rouges. Les castilles noires sont le cassis.
Caumé- Ce fruit est tout caumé. Bien mûr
Caumaille- Une réserve de fruits
Cercifis- Salsifis. « Qui veut mes cercifis ? » crient les marchands dans les rues.
Chope- Fruitavancé. « Cette poire est chope, » c'est-à-dire blette.
Civelle - Frai d'anguille. Au figuré, maigre, délicat. Une grandecivelle : une fille efflanquée.
Coin (beurre de) - Un morceau de beurre de table.
Craulle - Grandetasse ronde.
CroussetonCroûton de pain. « Je demande le crousseton. »
Crousilles - Terme générique pour désigner plusieurscoquillages à manger
Diguedée- Trop manger. « Il s'est flanqué une diguedée.
Ebaupin - Pour aubépine
Echaudé - Sorte de galette en forme de fer à cheval faite avec une pâte lourde
Fouailler - On dit d'un mets savoureux, mais fortement condimenté : « C'est bon, mais la goule en fouaille. 
Fricot- Le plat qui vient après la soupe, que ce soit viande ou poisson. Manger un bon fricot, faire un bon repas.
Frigousse - Aliments, nourriture.
Fristi - Faire son fristi, préparer sa nourriture
Galettoire- Ustensile pour confectionner des galettes.
Goulée - Grossebouchée. « J'ai pris une bonne goulée. »
Goulipia - Qui mange salement.
Gralée (une)- Tartine grillée.
Grigne (la) - Extrémité du pain ; le grignon.
Groux (des) - Bouillie de blénoir. Manger des groux
Guillaré - Petitefouace
Hatille - Déchet de porc. Les paysans se régalent de hatille
Houle - Pot en grès. « J'ai acheté une bonne houle de beurre au marché Talensac. »
Kilo (boire un) - Boire un litre de vin
Limas - Escargot, limaçon.
Marguin - Petiteanguille
Miachée - Faire une miachée pour les chats, une soupe très épaisse.
Mitaude - Galette trempée dans du vinblanc
Mûr - « Le mûr est dedans. » Se dit d'un fruit presque mûr
Navette - Gâteau de forme triangulaire qu'on fait revenir à la poêle.
Noces (des) - Bouilli de gruau. « J'ai mangé de bonnesnoces. »
Pante - Petit dîner fin. Faire une petite pante chez Monnier.
Pannerée - Lot de fruits et de légumes dans un panier en joncs. « Voulez-vous ma belle pannerée de poires ? »
Pimpenaux (des) - Sorte d'anguilles
Platée ou platerée - Un pleinplat de mets
Pois de Rome - Haricotsverts
Pottée (une) - Mesure de lait
Ragougnasse - Ratatouille. Mauvais ragoût.
Ravouiller - Remplir à nouveau avec du liquide
Rimer - Brûler. « Ce lait a de l'odeur. Il est rimé. »
Riquiqui - Liqueur. « Voulez-vous un verre de riquiqui ?
Roucher - Ronger. « Pas un os à roucher. »
Sigournais - Mauvaisvinblanc
Sorette, saur - « Un harang sorette. »
Soupièrée - Contenu d'une soupière pleine
Sucrin (un) - Petite citrouille très sucrée.
Tamponne - Cuisine. Faire sa tamponneensemble
Tapée - Forte dose. « Donnez-moi une bonne tapée de pommes de terre. »
Verrée - Un verreplein

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Par Joseph Blain
posté le 08 juin à 06:56
  • NANTES - Nantes est-elle en Bretagne ? oui et non, elle est liée à son département, la Loire Inférieure ou la Loire Atlantique ensuite, qui lui se déplace au gré de l’histoire, dans sa région ou pas, qui elle, est rattachée à la Bretagne ou non.
    La frontière Sud de la Bretagne a variée à différentes époques, de la Vilaine qui a été quelques fois sa limite sud comme actuellement, et d’autres fois plus au Sud dans les Pays de Retz. En Bretagne par les Ducs de Bretagne de 1200 à 1500 (en gros) ensuite rattachée au royaume de France jusqu’à la Révolution et maintenant. Il est vrai que le château des Ducs, matérialise historiquement et affectivement le rattachement de Nantes à la Bretagne, mais au XXI ème siècle est-ce bien probant ?
    La Loire Atlantique avec Nantes qui se trouve à cheval sur la Loire, elle est donc Ligérienne, mais avec Saint-Herblain (Bretonne ?) et Rezé (Vendéenne ?) comme contrepoids Nord-Sud, mais elle reste une bulle fluviale et maritime, ouverte sur les océans et le Monde, même avec sa triste mémoire coloniale esclavagiste . Alors ?! Mais Nantes reste pour moi la nostalgie ouvrière, mais qu’elle est belle maintenant, même si elle s’est un peu embourgeoisée depuis. Où est Nantes et son avenir avec Rennes ? alors que la Vendée est orpheline de capitale avec des possibilités économiques incomparables. Alors face à l’Histoire, j’ai choisi. Le Parler nantais Je suis vendéen, comme beaucoup de nantais, arrivé à 18 mois à Nantes en 1937 donc nantais pur beurre, je ne me suis jamais senti breton (j’aurai bien aimé) mais ligérien, de la Loire quoi ! Nantes est plus vendéenne que bretonne (la langue bretonne est très peu parlée ici) les quelques expressions nantaises qui suivent sont plutôt d’origines vendéennes. On dit ici «Quitter la France et l’Etranger pour aller en Bretagne !». Je sais manger un LU par les quatre coins et faire mon café dans ma cafière. À un moment de temps, avec le serin du soir ou avant la renapée, sous un ciel tout abeurnaudi (temps apprécié par les Nantais et les lumas) tout en me bernaudant, comme un beuda, mais pas trop longtemps pour ne pas me mouiller et de me retrouver tout guené et tout meullé comme une bourcette de trois jours, je vais remonter la rue grébillon, grébillonner quoi !, ou la rue Jean-Jacques (Rousseau) pour aller chez Degré, (Decré, ex-grand magasin nantais) ajeter des fleurs pour les mettre au cimitière et ensuite laver ma vaisselle dans le lévier et de sincer ma place dans tous les racoins avant de crouiller ou de barrer ou de claver ma porte avec le gaguenas et de balayer les bourriers de ma cour et d’utiliser le ramasse-bourrier, de les mettre dans un pochon et de les garocher à la jaille que les deux ou tois jailloux viendront les enlever avec leur bérouette pour les garocher ensuite dans leur gamion, si il ne fait pas trop foid et tant pire si ce n’est pas fait. «Est-ce que vous dites toujours Dame Oui à Nantes ?» « Ho ! Dame non, surtout pas !»...... «T’as-qu’du dire, t’as-qu’du faire, à force de goûter ton pichtegorn en remplissant ta fillette ou ta chopine de muscadet, (ou muscadet à grande feuilles, qu’est le noah qui rend fou) avec l’avouillette (Entonnoir) tu risques, d’être - à écrou et à contre-écrou- (Expression matallo. des chantiers) ou beurrer comme un LU. etc ... et il y en a encore d’autres ! À-tcheu-fête et à la r-voyure ou à dimanche en 8 !. BLAIN Joseph