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Sélection Livegen de 2011 : Les consoles de salon

Publié le 22 décembre 2011 par Axime
Sélection Livegen de 2011 : Les consoles de salon

L'année 2010 avait célébré l'arrivée de la détection de mouvements sur toutes les consoles de salon, 2011 aura quant à elle honoré avec brio les différents supports, préparant en douceur l'arrivée des futures générations. Les titres ont été nombreux à nous avoir transportés dans des univers un peu merveilleux, un peu hostiles, un peu déroutants, diversifiant ainsi les expériences et permettant à chacun de trouver chaussure à son pied. A cause d'une fin d'année très chargée, il a été bien difficile de faire une sélection qui laissait leur place aux titres les plus prisés, mais aussi aux coups de coeur qui ont su nous transporter durant quelques heures. Nous vous proposons donc de retrouver notre sélection 2011 dédiée aux consoles de salon et PC/Mac, sur le même principe que celle de l'an dernier, et nous attendons évidemment avec curiosité et intérêt de découvrir les jeux qui ont marqué votre année.

Aalok

Jeu de l'année : Rayman Origins sur PS3/Xbox 360 [Test]
Il était attendu ce grand retour de la star sans bras qui a vécu ces dernières années dans l'ombre de lapins crétins. A travers lui, c'est aussi Michel Ancel qui refait parler de lui, le génial créateur dont les titres sont aussi magiques que rares. Rayman Origins est finalement sorti, le grand retour du héros à la mèche hélicoptère dans un jeu de plateforme en 2D, le charme a agit instantanément, la folie s'est infiltrée dans mon esprit et la douce musique s'est déversée dans mes oreilles. Depuis, c'est une histoire d'amour qui s'est développée, celle d'un joueur pour une création maitrisée de bout en bout et dont le ramage n'a d'égal qu'un plumage créé à partir d'artworks directement intégrés au titre. Tout au long des salons et présentations, un petit quelque chose se faisait sentir, ce délicat parfum de la passion entrecoupé des rires des joueurs se baffant joyeusement à quatre sur un même écran. Le grand jour, celui où nous serions tous les deux chez moi, seuls, toutes les promesses entraperçues s'embrasèrent en un immense feu de joie qui dura des heures et des heures pour arriver à ce générique de fin qui ne me donnait qu'une envie, relancer une partie pour jouir encore et encore de Rayman Origins.
Coup de cœur : The Witcher 2 sur PC
Geralt de Riv est de ceux qu'on appelle les sorceleurs. Des humains ayant muté à l'aide de filtres magiques pour devenir plus forts, plus rapides et plus résistants. Dès l'enfance, les survivants de ces rituels sont élevés pour combattre toutes les créatures monstrueuses qui habitent un monde au bord du chaos. Une partie des elfes et des nains refusent de s'intégrer aux hommes et veulent donc faire disparaitre cette race éphémère qui s'étend partout, les humains ne pensant qu'à leur bien être ne font pas attention au monde qui les entoure. Dans ce contexte difficile, Geralt a le don de se fourrer dans les histoires les plus complexes et après avoir été accusé du meurtre du roi Foltest, le voici parti pour une très longue aventure pleine de dangers et de créatures aussi moches que mortelles. Après le succès du premier épisode, CD Projeckt revient avec un RPG encore plus dense et épique que le précédent. The Witcher 2 a lui aussi eu le droit à une grosse mise à jour avec des ajouts bienvenus pour combler les rares amateurs à encore lui résister. Une aventure grandiose à vivre en compagnie du charismatique Gerlat de Riv et qui vous fera voyager tout au long de son scénario aussi mature que sombre.
Game Over : Homefront PS3/Xbox 360/PC [Test]
Annoncé comme un jeu de premier plan scénarisé par John Milius, scénariste de Apocalypse Now, 1941 ou L'inspecteur Harry et réalisateur de Conan le barbare, nous nous sommes retrouvés face à une catastrophe. Laid à en pleurer, court comme les idées développées par le scénario anti-communiste par excellence et parsemé de personnages aussi inintéressants que stéréotypés, il n'a pas fallu longtemps pour que le soufflé retombe. Certes, le multijoueur a son charme et rattrape la catastrophe mais Homefront est l'exemple typique du projet dont le budget a été plus utilisé pour la communication que pour le développement. Kaos Studio sera fermé dans la foulée par THQ qui n'abandonne pourtant pas la licence. Espérons que la leçon a été retenue et que cette fois l'éditeur nous proposera un véritable jeu avec des idées et non pas une idée sans véritable jeu derrière.
Pad baveux : Anarchy Reigns PS3/Xbox 360 [Preview]
L'association de PlatinumGames et Sega a jusqu'à maintenant été signe de bonheur à mes yeux avec Bayonetta et Vanquish en tête. Forcément, l'annonce d'Anarchy Reigns a fait naître en moi l'espoir de voir un nouveau hit débarquer, un ovni sorti de nulle part et qui allait me conquérir comme la sorcière à la sucette et le tireur à l'armure sonique. Un Beat Them All orienté online, voici qui avait de quoi laisser perplexe et surprendre, il aura donc fallu attendre la gamescom et une prise en main pour comprendre ce qui se préparait et le choc fut brutal. Sans atteindre la technicité de Bayonetta, c'est une perle de gameplay que nous propose le studio japonais, mais le tout devient encore plus dynamique avec l'ajout du multijoueur qui rend les combats déments et sans le moindre temps mort. Rassuré aussi sur le mode solo, c'est finalement la galerie de personnages tous plus différents les uns que les autres qui m'aura porté l'estoc final. PlatinumGames va encore frapper fort, très, très fort.

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AnGeL

Jeu de l'année : Rayman Origins sur PS3/Xbox 360 [Test]
Forcément, en fervent défenseur de la veuve et de l'orphelin genre de la plateforme 2D au XXIème siècle, Rayman Origins ne pouvait échapper à mes doléances de fin d'année. Contrairement à certains titres où l'attente n'est souvent que comblée de regrets, aucun faux pas n'est ici décelable. On se fend la poire en multi et surtout on retrouve ce goût du challenge motivant qui manque ces derniers temps au jeu vidéo, exception faite des trophées/succès à la mord-moi le noeud qui ne prennent aucunement en compte le plaisir épidermique du joueur. Rayman Origins, c'est un condensé de madeleines de Proust auxquelles on aurait mis une grosse cuillerée d'absinthe pour dynamiter le tout. Comme quoi, il faut succomber à certains vices... Mais malgré le jeu d'Ancel, il est évident que certains titres se doivent d'être cités vu qu'ils ont égayés mes consoles comme cet Uncharted 3 enivrant d'aventure et de beauté visuelle ou bien encore Batman : Arkham City qui prouve que le chevalier noir n'est pas une (bat)cave ces derniers temps. Je n'oublie pas non plus les potentiels très bons jeux qui me font de l'oeil mais de loin compte tenu du manque de temps comme Deus Ex, Skyrim, Bastion ou bien d'autres. La pléthore de jeux en cette fin 2011 est finalement le pire cauchemar de nous autres consommateurs car trop de bonnes choses sont sorties en même temps.
Coup de coeur : The Legend of Zelda : Skyward Sword sur Wii
C'est certainement le jeu le plus casse-gueule auquel je me suis attelé depuis bien des mois (années ?). Débarquant avec les promesses d'une jouabilité tirant enfin partie du fameux 1:1 longtemps fantasmé par les Jedis en herbe, ce Zelda avait aussi dans sa besace la lourde tâche de faire oublier les limites techniques du support, surtout que je me suis lancé dans l'aventure juste après la claque artistique d'Uncharted 3. Et pourtant, contrairement à certains titres sur HD, je n'ai pas eu cette légère impression de faiblesse graphique, toutes proportions gardées. Oui, je me suis laissé embarquer par Skyward Sword et pris un pied fou à manier l'épée et à parcourir les différentes zones et ce qu'elles amènent. Bon, Nintendo aurait clairement pu virer Fay ou lui donner un forfait bloqué sur le temps de parole, mais fichtre que c'était bon au final. On en redemande.
A l'instar du jeu de l'année, plusieurs productions ont également éclaté comme des bulles dans ma tête au moment de dresser cette liste. Je pense notamment à un certain LEGO Harry Potter : Années 5 à 7 vraiment très très bon ou bien encore Limbo et From Dust avec leurs univers à part.
Game Over : Les DLC DTC
Etant plus vieux qu'une Atari 2600, je suis souvent marqué par l'aspect plug & play de plus en plus passé au second plan dans l'industrie du jeu vidéo d'aujourd'hui. S'il ne faut pas être non plus obtus et refuser les progrès que la technologie peut nous apporter, c'est plus souvent dans la forme qu'elle est utile que dans le fond. Oui, les DLC, je les honnis, leur crache dessus dès lors qu'ils ne servent qu'à pomper un peu plus le porte-feuille du client lambda. Quelle honte d'oser proposer quelque chose de payant à un jeu qui se prétend être enfin une édition "Ultimate" ou encore de proposer un chapitre volontairement écarté d'une oeuvre pour plus tard. Imaginez un peu : Bizet aurait-il osé virer l'air du Toréador de son Carmen lors de sa première écoute ? Et si la maison dans Autant en emporte le Vent n'avait jamais pris feu ? Pourquoi est-ce qu'un genre qui se veut de plus en plus être un art à part entière balbutie-t-il certains fondements de ce dont il devrait plutôt s'inspirer ? Bref, les contenus additionnels payants ou peu utiles, c'est comme les antibiotiques, c'est pas automatique.
Pad baveux : BioShock Infinite sur PS3/Xbox 360
Toujours aussi présent dans mon esprit, le jeu que j'attends le plus dans les prochains mois reste sans une once d'hésitation BioShock Infinite. Pourquoi ? Tout simplement parce que je suis à la recherche de l'aspect narratif d'un jeu vidéo au delà de l'esbroufe technique et que forcément, avec Ken Levine aux commandes, on se dit que l'expérience ne peut que nous faire grimper au 7ème ciel... de Columbia ? Vivement, vivement, vivement !

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Fafé

Jeu de l'année : Deus Ex : Human Revolution sur Xbox 360 [Test]
On se rappelle tous de ce trailer somptueux nous présentant un Human Revolution pour le moins impressionant. Un univers cyberpunk remis en question par la société, Rihanna utilisant son camouflage optique perchée sur de hauts talons, un barbu muni de couteaux suisses à la place des bras et de lunettes de soleil ringardisant la police de Los Angeles, des féministes en colère brandissant des panneaux face à la police... il n'y a pas à dire ce Deus Ex semblait prometteur en tout point. Vint alors le jour de la sortie du jeu. On achète une jolie édition augmentée que l'on installe dans le lecteur de la Xbox. Et là le spectacle est grandiose. Human Revolution s'avère être un savant mélange de FPS mélé à des élèments de RPG, l'intrigue est passionnante, l'univers très immersif nous permet d'apprécier une direction artistique de haute volée. Ce troisième volet propose un gameplay très riche en empruntant des élèments à Gears of War et Metal Gear Solid entre autres. Un résultat saisissant, et un jeu à saisir.
Coup de coeur : Mortal Kombat sur Xbox 360
Mortal Kombat, c'est un peu le jeu qui a réussi à ringardiser Street Fighter IV, Dead or Alive, Soul Calibur IV, ou bien encore Marvel vs Capcom 3. Une panoplie de personnages tous très charismatiques, une ambiance très sombre, un story mode proposant une véritable histoire à travers ses cut-scenes saisissantes et un retour au combat 2D oldschool : il en faut pour convaincre les joueurs que nous sommes. Certes certaines mauvaises langues diront que les techniques de téléportation n'ont pas lieu d'être ou bien encore que les boss sont cheatés. Et alors ? Le fun est omniprésent et le gameplay impeccable. Ce qui a surtout retenu mon attention, c'est le retour des Fatalities bien gores comme on les aime. En bref, un jeu incontournable.
Game Over : Bodycount sur PS3/Xbox 360 [Test]
un FPS réalisé par Codemasters ? Mauvaise idée à la base. Bodycount était censé être, à la base et je cite : " l'inauguration de la nouvelle génération de FPS", rien que ça. Au final on se retrouve avec un jeu très répétitif, sans saveur, une IA déplorable, une direction artistique inexistante et un gameplay exécrable.
Pad baveux : Final Fantasy XIII-2 sur PS3/Xbox 360 [Preview]
Il faut le reconnaître, Final Fantasy XIII en avait déçu plus d'un. Certes les graphismes étaient tout simplement somptueux, l'univers splendide et les personnages charismatiques mais il en faut plus pour satisfaire les joueurs exigeants que nous sommes. Au final, cet opus s'avéra être des plus linéaires, un RPG sans saveur mélant un gameplay agaçant à des cut-scenes répétitives ("we gotta have to save Cocoon"!). Sérieusement, on pourrait faire un drinking game sur FF XIII. A chaque fois qu'un des personnages dit "Cocoon" ou "l'cie", buvez un shot de Whisky. Coma assuré au bout de 30 minutes. Square Enix a donc assuré à ses fans que Final Fantasy XIII-2 rectifiera toutes les erreurs commises par son prédécesseur, qu'il s'agisse de gameplay ou de linéarité. J'attends donc beaucoup de cet opus, surtout que le Famitsu lui a décerné un 40/40. A voir.

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Izzi

Jeu de l'année : Portal 2 sur PC/PS3/Xbox 360 [Test]

Rares sont les suites capables d’égaler, ou même surpasser, leur prédécesseur. Dans cette catégorie nous pouvons citer Assassin’s Creed 2 ou Uncharted 2, ou tout simplement mon GOTY Portal 2. Ce puzzle game au scénario et background hyper travaillé vous mettra dans une ambiance mélangeant humour, cynisme et mysoginie. Malgré le très petit nombre de protagonistes, on sent une personnalité distincte qui nous fait les apprécier très rapidement, ce qui donne un scénario absolument captivant. Mais le scénario n’est pas tout, et le moins que l’on puisse dire c’est que le gameplay frôle la perfection pour ce jeu véritablement unique… s’il n’y avait pas Portal premier du nom, évidemment.
Coup de coeur : League of Legends sur PC
Découvert en début d’année avec quelques livegenois, on est rapidement devenus (trop) accros au digne successeur de DOTA. Avec un gameplay facile d’accès mais très complexe (voire rebutant pour certains) si on tente d’assimiler trop rapidement toutes les ficelles du métier d’invocateur, on se retrouve plusieurs fois par semaine pour des joutes endiablées contre d’autres invocateurs. Et malgré les engueulades, c’est quand même une bonne troupe qui s’est trouvée et qui ne se lâche plus, et rares sont les jeux qui créent une telle connexion.
Game over : La Nintendo 3DS
Nintendo est juste excellent, en tout cas pour ce qui est du marketing. Après la Wii, Big N aura réussi à me faire acheter une autre de leurs consoles au prix fort et sans jeux intéressants avant un certain temps. La Wii a désormais Xenoblade, Zelda, etc, mais la 3DS après 9 mois de commercialisation n’a rien d’autre que des jeux NES et N64. Ça valait clairement le coup de dépenser 250€ pour une console, surtout quand elle est disponible 3 mois plus tard à seulement 170€, et encore 6 mois plus tard dans une magnifique édition Zelda longtemps démentie. Merci Nintendo, on vous fera confiance à l’avenir. Son, I’m disappointed.
Pad baveux : Diablo 3 sur PC
A force de voir des vidéos et des previews en tout genre, il est impossible de rester passif devant Diablo 3. Soit on le déteste pour les nombreux changements et les nouveautés étranges, soit on crie de joie à chaque info en priant pour que Blizzard fasse, une fois de plus, un jeu aux petits oignons, qu'on chérira pendant de nombreuses heures, nuits, semaines, années. C'est le cas pour mon humble personne qui trépigne d'impatience à perdre le trop peu de vie sociale qui me reste et de s'en aller défendre Nouvelle Tristram et ses habitants des griffes de l'enfer. Blizzard, ne me déçois pas !

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MrGame&Watch

Jeu de l'année : Xenoblade Chronicles sur Wii [Test]
Ze surprise of the year. Un sacré RPG que je n'ai même pas encore fini après 64h de jeu. La faute aux développeurs qui nous ont pondu un système grandiose mêlant recherche, conception, troc et réseau social. Et quand on ne tombe pas en extase devant les vastes contrées mélodieusement accompagnées d'une bande-son magique, on prend plaisir à taper joyeusement sur des gros pleins de soupe level 114 avec des personnages en sous-vêtements. Bref, Xenoblade a été la meilleure surprise de l'année.
Coup de coeur : Portal 2 sur Steam [Test]
Difficile de choisir avec Kirby, Zelda, Sonic et Rayman en lisse, mais c'est Portal 2 qui m'aura au final le plus fait marrer. Un background mystérieux comme on les aime chez Valve, un gameplay réglé au micro poil, un scénario inattendu et surtout des protagonistes complètement cinglés ! Revoir GlaDOS et découvrir le duo Weathley / Cave Johnson a été tout simplement jouissif ! Sans oublier la coopération épique à 2 joueurs entre utilisateurs PC, Mac et PS3 avec Steam. Une belle partie de rigolade ! Pour qui aime la réflexion bizarro-humoristique, Portal et Portal 2 sont un passage obligé. Et vive Valve !
Game Over : Marvel VS Capcom: Fate of Two Worlds sur PS3 [Test]
Je n'ai pas acheté grand chose en début d'année, mais j'ai fait l'erreur de prendre MVSC. Je suis assez fans des jeux de baston du type VS Capcom, le dernier sur Wii m'ayant beaucoup plu. Mais quand on vous présente un jeu incomplet avec rien à débloquer pour 50€, comment le prenez-vous ? Et avec 10€ pour 2 personnages supplémentaire en DLC ? Impensable et pourtant ils l'ont fait. Résultat des courses, 3h de jeu et revendu. Le pire dans l'histoire est l'annonce de la version Ultimate proposée moins chère avec bien plus de contenu qui sort 7 mois plus tard. Bref, ils peuvent toujours courir pour que je l'achète ! Quoique, quand il n'y aura rien d'intéressant à venir, et d'occasion, ça peut se discuter…
Pad baveux : Kingdom Hearts 3DS
L'an prochain, Kingdom Hearts fera son entrée sur 3DS. Je ne suis pas trop fan des consoles portables, je préfère jouer sur grand écran. Mais j'ai fait quelques exceptions sur DS et PSP, et j'en ferai au moins une sur 3DS avec Kingdom Hearts Dream Drop Distance. Toujours curieux d'en apprendre plus sur ce fascinant univers mi-Square mi-Disney, j'ai aussi hâte de revoir Donald en prendre plein la vue et de rosser les méchants à coups de Keyblade. Curieux aussi d'expérimenter le nouveau gameplay, un plaisir renouvelé à chaque épisode, et de voir quels boss cachés Nomura a encore imaginés. Punaise rien que d'en parler, ça me démange.

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Mookie

Jeu de l'année : Portal 2 sur PC/PS3/Xbox 360 [Test]
Je dois avouer qu'il fut extrêmement difficile de départager les concurrents pour cette place du GotY 2011. Aux côtés de Portal 2, je souhaite donc rendre hommage aux trois autres titres qui selon moi méritent eux aussi le haut du podium : The Legend of Zelda : Skyward Sword, Uncharted 3 et Rayman Origins. Mais pourquoi le monde froid et aseptisé de Portal au lieu d'aventures épiques, colorées et sensationnelles ? Au-delà de son genre - le casse tronche - que j'apprécie particulièrement, il a en point commun avec les dernières aventures de Nathan Drake la raison pour laquelle Heavy Rain fut mon GotY 2010 : la narration. Car la première chose qui me vient à l'esprit lorsque je pense à Portal 2, ce n'est pas son level-design de génie, ses situations épiques ou encore son mode coopératif incroyablement bien pensé. Non, ce à quoi je pense immédiatement c'est son écriture qui le propulse comme jeu le plus drôle auquel j'ai joué. Pas hilarant comme un Dead Rising 2 en coop, par exemple. Plutôt drôle comme des maîtres de l'humour, à tel point que je n'aurais pas trouvé étonnant d'apercevoir quelques Monthy Python dans le staff de fin.
Mais ce n'est pas tout puisque deux autres choses ont définitivement fait penché la balance en sa faveur en préfèrant cette experience à une autre. La première, c'est la communication parfaite entre Steam et la PS3, permettant de jouer en crossplatform avec des potos PCistes et bénéficier d'une copie gratuite pour nos machines à clavier. Oui, gratuite comme la seconde bénédiction : le DLC offrant un parcours coopératif supplémentaire ainsi qu'un mode Time Attack pour le solo. Si cette année 2011 fut fournie d'une quantité impressionnante d'excellents titres, ces petites attentions en direction des joueurs doivent être remerciées à leur juste valeur. Comme le dit le philosophe : Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de parcourir les salles de tests d'Aperture, vous avez raté votre vie.
Coup de coeur : Shadows of the Damned sur PS3/Xbox 360
Pour rappel, Shadows of the Damned est un TPS satanique humoristique arrivé pendant la grosse période du début de l'année, au milieu d'une trouzaine de Hits et sans campagne publicitaire. EA devait sûrement croire que le trio des stars Shinji Mikami (Resident Evil), Suda Goichi (No More Heroes) et Akira Yamaoka (Silent Hill) suffirait à vendre par millions. Manque de bol, une copie pirate du jeu s'est retrouvée sur les coins obscurs du web des semaines avant sa sortie et le jeu s'est largement fait télécharger. Pour en rajouter une couche, la plupart des gens l'ayant piraté sont restés sur la lourdeur que l'on ressent pendant les premiers pas du jeu et ont conspué le titre sur tous les forums.
Grave erreur, car passé cela on découvre le gameplay en or de Shadows of the Damned et son background furieusement généreux. Mention spéciale pour la diversité ludique du titre et pour l'humour omniprésent, notamment grâce à votre hilarant pote de cauchemar : Johnsson, le crane métamorphe. Il est aujourd'hui disponible à très petit prix dans vos magasins et sur le web. N'hésitez pas à craquer pour ce petit bijou malheureusement passé inaperçu.
Game Over : Le PlayStation Notwork
28 fevrier 2010. Ne connaissant à l'époque pas le concept des années bissextiles, toutes les PlayStation 3 du monde ont ouvert les portes du temps pour remonter au 31 décembre 1999. Des trophées supprimés, des données corrompues, un online indisponible pendant 24H... on pensait avoir tous survécus à jamais à ce que nous avons appelé l'ApoclyPS3.
Le 2 avril 2011. Suite à la plainte déposée par Sony pour le piratage et l'apologie du hack de la PS3 par le dénommé Geohot - dont le rap envers la firme reste pour moi l'un des moments de self-humiliation les plus épiques du web - les Anonymous lancent l'opération #opsony qui se conclut par un crash du PlayStation Network et le vol de millions de données confidentielles, dont bancaires. Sony a attendu le week-end de Pâques afin de lancer une maintenance qui devait durer deux jours... et qui dura finalement plus d'un mois. En tant que consommateur je n'ai pas à me plaindre, car j'ai eu des jeux gratuits et un prolongement de mon abonnement au PlayStation Plus. Là où cette affaire représente pour moi le plus gros Fail de l'année, c'est le coût de cette maintenance que l'on estimait à l'époque entre 2 et 24 milliards de dollars alors que la faille était connue et aurait coûté moins d'une dizaine de milliers de dollars à réparer. Après un Game Over aussi anthologique, je me demande s'il est humainement possible de faire pire.
Pad baveux : La Next Gen
Next Gen... Lorsque je vois cette appellation, la plupart du temps je ris. Aujourd'hui encore, on peut lire sur les jardins d'enfants vidéoludiques du web le mot Next Gen pour comparer la Xbox 360, la PS3 et la Wii. Hors, une Next Gen est une console non sortie, et dès sa commercialisation elle devient une Curent Gen.
Même si la Nintendo 3DS est déjà sur le sol pour ce nouveau cycle, la PS Vita s'impose comme une véritable Next Gen, avec une différence entre elle et la PSP aussi hallucinante que celle entre la Game Boy Advance et la Nintendo Dual Screen. Sony se la joue Nintendo et Nintendo se la joue Sony, l'un misant sur la multiplication des nouvelles interactions et l'autre spécifiquement sur le plaisir visuel. Je suis bien curieux de voir comment le public accueillera cette rencontre de titans.
Mais les portables ne sont pas les seules, car les Next Gen de salon pointent elles aussi le bout de leur nez. Nintendo et sa Wii U pour 2013, un Microsoft qui tease en laissant courir des bruits de couloir et, enfin, Sony qui annonçait récemment ne pas vouloir arriver après la guerre. 2012/2013 s'annonce comme une période charnière durant laquelle les informations vont tomber en masse et où le futur du média va se décider. J'adore ce moment, car c'est celui où l'on s'amuse le plus, armé d'un cornet de pop-corn près des jardins d'enfants du web. Méfiez-vous si vous tentez de les nourrir à travers les grillages, car ces bambins mordent. Enjoy !

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Silent Genius

Jeu de l'année LittleBigPlanet 2 sur PS3
Sackboy avait failli me faire acheter une PS3 lors de son arrivée sur la console de Sony mais j'avais su résister à la tentation. La deuxième aventure de la poupée de chiffon aux tendances transformistes aura marqué la fin de ma patience. J'ai donc apprécié le temps passé à attirer les sackbots hors du danger afin qu'ils puissent plus tard me retourner la pareille dans des phases de plateformes aériennes et parfois exigeantes mais le must pour moi aura certainement été les phases de shoot them up à dos d'abeille. Chaque monde, présenté par l'un des loufoques membres de l'Alliance, possède sa propre personnalité et ses originalités, comme le port de casques lanceurs de gâteaux, de gelée ou d'eau ou les déplacements à dos de chameau ou de hamster robotisés qui renouvellent le plaisir de la découverte à chaque instant. Le soft est très plaisant en solo ainsi qu'en multi et les niveaux créés par la communauté décuplent la durée de vie qui tend vers l'infini tant on apprécie de reprendre le contrôle de Sackboy en changeant de déguisement pour aller coller les stickers à la bonne place à travers l'univers déjanté du soft.
Coup de coeur : Lego Pirates des Caraïbes sur Wii
Pas forcément fan des sagas précédemment sorties en version briques vidéoludiques, Jack Sparrow et sa bande m'ont accompagnée dans mes premiers pas dans l'univers décalé des jeux Lego. Les cut-scenes librement inspirées des films savent mettre dans l'ambiance avec un humour sans parole mais diablement efficace. Le plaisir primaire de détruire le décor afin de gonfler sa cagnotte de pièces pour acheter les grands méchants de l'histoire prend facilement le dessus sur les puzzles ou les phases de plateformes. On reviendra donc dans les niveaux une fois l'aventure terminée une première fois, pour utiliser les pouvoirs des divers protagonistes, surtout Barbe Noire qui construit tout en faisant léviter les briques ou la sirène qui derrière ses airs de cruche permet d'exploser vases et autres fenêtres pour accéder à des lieux ou objets secrets. Une mention spéciale est à accorder à la démarche de Jack Lego Sparrow, parfaitement calquée sur l'interprétation de Johnny Depp dans les films.
Game Over : la non-localisation de Trauma Team sur Wii
Jouer au chirurgien a été une de mes activités favorites sur Wii, apprendre à maitriser les gestes pour le scalpel qui permet d'élargir un peu le champ de vision du carnage à venir, la pince pour enlever les corps étrangers que les patients contiennent toujours de manière peu adéquate et les autres instruments utiles en cas de coup dur face à un organisme non-identifié qui explose les sutures que l'on vient de s'appliquer à faire. Les aventures de médecins spécialisés donnent des sueurs froides au joueur qui n'a qu'une seule envie, voir le patient survivre pour obtenir le rang S en fin d'opération. L'annonce de Trauma Team et des diverses spécialités à incarner avait ravi mon âme de joueuse masochiste qui reprend le même niveau en boucle afin d'en apprendre la progression de gestes par coeur et vaincre la maladie, le chrono et briller en société ou au moins dans les classements en ligne. Cependant, après de longs mois d'attente, le troisième volet des tribulations de chirurgiens en mal de sensations fortes n'est toujours pas arrivé en Europe et c'est bien dommage. Mais je garde espoir de pouvoir de nouveau enfiler ma blouse blanche virtuelle.
Pad baveuxBIT.TRIP Complete sur Wii
CommanderVideo est un héros vidéoludique hors du commun qui du haut de son physique rectangulaire sombre a offert aux joueurs une série de six softs à l'ambiance rétro que sont BIT.TRIP BEAT, CORE, VOID, RUNNER, FATE et FLUX. Prévue pour le premier trimestre 2012, la compilation de ces jeux WiiWare devrait être la galette qui squattera le mange-disque de ma Wii tout le début de l'année, d'autant plus que Gaijin Games a annoncé l'ajout de nouveaux challenges à ses softs qui demandaient déjà le meilleur de vous-même pour être terminés.

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Spartan333

Jeu de l'année : Rayman Origins sur PS3/Xbox 360 [Test]

Le retour du héros à la mèche blonde était très attendu cette année par les fans du premier opus sur PlayStation One, dont je fais d'ailleurs partie. Et quel bonheur de retrouver ce qui a fait le charme de la saga Rayman ! Des décors ultra-variés enchanteurs, servis par une technique irréprochable font de Rayman Origins un titre magnifique. On retrouve un gameplay simple qui s'enrichit de monde en monde et qui nous pousse ainsi à aller toujours plus loin. En coopération, c'est un véritable bonheur et on finira bien vite l'aventure lors d'une soirée avec un ami. Heureusement, l'organisation de Rayman Origins fait qu'on y retourne volontiers, pour récolter encore plus de Lums, mais surtout pour le plaisir. Le collector offrait en plus le CD de la soundtrack divine du jeu qui colle parfaitement à l'ambiance, accompagné par un joli boitier et surtout un bel artbook, permettant de se plonger dans l'univers parfait de Rayman même la console éteinte. Que dire d'autre à part merci Ubisoft pour ce vent de fraicheur vidéoludique ?
Coup de coeur : From Dust sur Xbox Live / PSN [Test]
Autre titre Ubisoft pour mon coup de coeur, cette fois non pas orchestré par Michel Ancel mais par une non moins grande légende du jeu vidéo qui est Eric Chahi. From Dust propose un concept simple mais terriblement efficace, nous plongeant dans un univers tribal enchanteur. Qu'il est bon d'être dieu et ainsi de pouvoir protéger sa population, avec plus ou moins de succès en fonction des parties. Malgré quelques petits problèmes techniques, From Dust s'avère un must have des jeux dématérialisés à mon goût. Très beau et très complet, vendu à une dizaine d'euros seulement, il serait dommage de passer à côté de ce magnifique god-game. D'autant plus que malgré un gameplay en apparence assez limité, il arrive à créer des myriades de situations toutes aussi variées les unes que les autres. Si quelqu'un vous demande pourquoi le jeu vidéo pourrait acquérir le statut de dixième art, From Dust est un argument en béton.
Game Over : Brink sur PS3/Xbox 360 [Test]
Lorsque les premiers détails et images de Brink avaient filtré, on s'attendait à un FPS coloré, mélangeant habilement le shoot et les acrobaties à la Mirror's Edge. Cependant lorsque j'ai commencé une partie, j'ai été très déçu. Brink est un bon jeu, mais j'avais sûrement placé trop d'espoirs en lui. Toujours est-il que l'aspect acrobatique du gameplay est finalement très limité et que l'expérience n'était pas à la hauteur de mes attentes. Oui le multijoueur du titre est efficace, mais il s'avère finalement assez simple et on pouvait en attendre plus des développeurs, à l'origine d'un certain Wolfenstein : Ennemy Territory. Le tout est servi par un moteur graphique qui propose des environnements colorés mais malheureusement pas à la hauteur des derniers hits. Le fait que le solo ne soit qu'un multijoueur hors-ligne avec une trame (pourtant intéressante au départ) ne servant qu'à rapidement justifier les parties ne vient évidemment pas arranger les choses. Peut-être que Brink 2 (si Brink 2 il y a) améliorera tout ça et nous proposera finalement ce qu'on attendait tous : un FPS original et coloré.
Pad baveux : Lollipop Chainsaw sur PS3/Xbox 360
Alors que j'aurais pu citer des titres comme Halo 4 ou BioShock Infinite, j'ai décidé de dédier ce pad baveux à un titre qui me fait tout autant envie : Lollipop Chainsaw. Des zombies, une fille sexy avec une énorme tronçonneuse, le tout servi par Suda 51, mais que demande le peuple ? Bien que l'on n'en sache pas encore beaucoup sur ce jeu d'action, on sait déjà que l'on peut faire confiance aux développeurs japonais pour nous proposer un titre complètement barré, tout en étant à la hauteur du côté technique. J'imagine déjà les parties endiablées, dans lesquelles Juliet élimine des hordes de morts-vivants avec sa tronçonneuse, faisant jaillir de partout des paillettes roses. Vivement la rentrée à la Romero High School !

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Watercat

Jeu de l'année : The Legend of Zelda : Skyward Sword sur Wii
Je l'avoue, cette place se dispute âprement avec deux autres titres que sont Xenoblade Chronicles et Rayman Origins, mais la magie si propre à l'univers de la série et de ses meilleurs épisodes a su une fois de plus m'emporter loin, très loin. Je signale avant tout commentaire que je suis un malhonnête : je désigne déjà ce jeu comme le GOTY alors que je n'en suis qu'au tiers, pourtant la raison en est simple. J'ai tout simplement été bluffé par toutes les petites nouveautés présentes dès le début du jeu qui vont des nouveaux objets, au concept d'île volante ou encore le rôle donné à Zelda dans cet opus. Par ailleurs, s'il est bien une chose qui est plaisante également, c'est le travail réalisé sur les personnages (secondaires compris... je ne me remets toujours pas de "la" voyante) et notamment l'effort qu'il y a eu pour faire de Link, un personnage aussi causant qu'une commode Louis XVI, un être virtuel capable de ressentir des émotions humaines et proches de la réalité. La cerise sur le gâteau, c'est bien sûr la direction artistique. Cache-misère pour les uns, pour ma part elle s'accorde juste à la perfection avec le jeu et témoigne d'une vraie audace de la part de Nintendo, à la hauteur de l'expérience Wind Waker. En bref, Zelda SS, c'est bon, mangez-en... et schnell !
Coup de Coeur : de Blob 2 sur Wii [Test]
Là encore, le choix a été ardu, mais cette fois-ci pour la raison totalement contraire. Je n'ai joué que très peu cette année et quand mes mains avaient la chance de se poser sur une manette, c'était pour découvrir des grands classiques et non les dernières sorties. Néanmoins, un jeu a réussi à passer entre les mailles de ce filet rétro et ce, parce que depuis que j'avais touché à son grand frère, l'idée que la famille s'agrandisse me réjouissait au plus haut point : de Blob 2. En voilà une belle surprise que ce tout premier opus qui, malgré une légère répétitivité, avait su se faire une place dans mon coeur de mélomane et d'artiste accro aux Crayola. Ce que j'attendais de sa suite : un humour toujours omniprésent, la possibilité de sauvegarder à n'importe quel moment, un peu plus de variété dans les missions proposées. C'est simple, de Blob 2 a répondu à toutes mes attentes. En amenant un soupçon de 2D, les développeurs ont juste eu une excellente idée et finalement le seul petit regret, c'est qu'ils aient gardé exactement le même nombre de couleurs/instruments et n'aient pas voulu étoffer la panoplie déjà existante. Je rêve secrètement d'un troisième épisode qui soit encore plus varié (notamment au niveau des décors) et qui nous permette de jouer de la musique écossaise en laissant des giclées de bleu ciel sur des murs monochrômes. 
Game Over : La communication de Nintendo sur la 3DS et la Wii U
Non, vraiment... il ne faut plus qu'ils laissent Reggie aux commandes quand Iwata part en vacances. Après, ils se retrouvent avec de gros ennuis. Reggie n'a rien à voir là-dedans ? Ah, autant pour moi. Il n'empêche que l'on ne m'enlèvera pas de l'idée que Nintendo a complètement foiré d'une la communication autour de la 3DS et d'autre part, la présentation de la Wii U. Pour la première, d'accord, le jeu de mot avec 3D, c'est bien trouvé, mais en gardant dans le nom final DS et la physionomie générale de l'ancienne console, il ne faut pas venir s'étonner que les gens la prennent pour une énième version de la Nintendo DS. D'autant plus qu'ils sont partis pour refaire exactement la même boulette avec la Wii U en gardant l'exacte typographie de "Wii" pour le nom complet. Il y a des fils qui ne se touchent pas chez certains pontes de la firme, j'ai l'impression. Même s'il ne faut jamais dire jamais, ce choix sera pour moi très pénalisant à l'avenir auprès du grand public qui ne verra pas l'intérêt de racheter juste une "nouvelle version" de la console de salon. En même temps, il peut se passer tellement de choses, comme l'expliquent si bien les plus grands philosophes du XXème siècle : "Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont."
Pad Baveux : La Wii U
Cela n'a rien de paradoxal. Si la présentation de l'E3 m'a fait me poser quelques questions sur ma santé mentale (notamment sur ma capacité de compréhension), ce que je sais de la Wii U pour l'instant c'est que je sais que je la veux. Tout d'abord parce que c'est une console Nintendo, et qu'en tant que grand fan de la firme (et non fan-boy, même si mon Best of peut sembler quelque peu orienté du fait que je ne possède que la Wii en console de salon), ce qui compte avant tout dans la console pour moi, ce n'est pas sa puissance, c'est ce que les développeurs (et notamment ceux de Nintendo) en feront. Et là, entre le deuxième point clé : le gameplay. Je suis extrêmement curieux de savoir comment sera utilisé le double écran par Nintendo et en quoi cela rendra mon expérience de jeu différente par rapport aux autres consoles. Par exemple, le combo avec la Wii a changé radicalement ma façon de jouer et je ne parle que des deux périphériques séparés dans chaque main et non de la reconnaissance de mouvements. Le streaming télé-manette, bien que légèrement anecdotique pour ma part, a retenu tout de même également mon attention. Et puis dernier point, mais non des moindres, Nintendo possède une ludothèque riche, de qualité et qui leur permet d'avoir une base d'excellents jeux à chaque génération de consoles, et pour moi, pouvoir compter presque éternellement sur des valeurs sûres, ça change tout.

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