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Un ami chasseur nous apporte des bécasses, un mets plutôt rare et raffiné. Un beau cadeau qu'il nous fait et qu'il en soit remercié, s'il nous lit!
Ce qui sous-entend de sortir une belle bouteille de notre cave, une bouteille fétiche pour moi.
La recette est simple, conventionnelle. Cuisson en cocotte, mais placée au four, une heure à 200°. Les bécasses sont arrosées de vin, de fond de boeuf, d'huile d'olive et de sauge.
Saint Emilion : Pavie Macquin 2004
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à violine. Le nez, élégant et intense, évoque les cerises, la mûre sauvage, les épices douces, avec des notes de léger moka et de réglisse, l’élevage est quasiment fondu. L’attaque est très veloutée, les sensations sont ascendantes, et offre un milieu de bouche ample, avec du volume, agrémenté de fruits purs et expressifs. La finale est longue, soutenue, avec des tannins au grain un rien plus ferme, précise, fraîche, soulignée par de beaux fruits intenses, des épices variées, des notes de réglisse et salines. Noté 17. A attendre encore quelques années pour que s’expriment les arômes de truffes noires caractéristiques de ce vin.
Châteauneuf du Pape : Domaine de La Mordorée : Reine des Bois 2003
La robe est très soutenue à profonde, de couleur sanguine à pourpre, sans signe d’évolution. L’olfaction est nette et ouverte, avec des arômes de cerises, de pruneaux, d’herbes aromatiques, d’épices et des notes de chocolat et d’oranges. La bouche est soyeuse, avec des tannins fins et mûrs qui se trament serrés, dans un milieu de bouche dense, finement texturé, rehaussé de fruits bien mûrs. La finale est très persistante, d’une bonne douceur tactile, avec des saveurs rappelant celles de l’olfaction, et une petite touche d’amertume noble qui participe à l’équilibre du vin. Noté 16,5. Un vin qui évolue bien et qui peu encore être attendu