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Saint Emilion : Château Mangot : Quintessence 2005 et Pessac Léognan: Le Thil Comte Clary 2008

Par Daniel Sériot

Webflakes, ayant cessé ses activités, ce blog ne sera plus traduit en anglais.

Pour terminer nos différents plats de gibier, nous avons souhaité revenir vers les vins de Bordeaux.

Les vins sont dégustés en bouteille, sur une durée de 48 heures.

Château Mangot Quintessence 2005 offre une brillante palette aromatique, avec des fruits intenses, les tannins sont un peu fermes et légèrement poudreux, et ne s’arrondiront que lors de la dernière dégustation (48 heures après l’ouverture), le vin est par contre fort plaisant à table.

Le Thil Comte Clary  a été racheté récemment en deux lots, l’un par la famille Cathiard (Smith Haut Lafitte) et l’autre par Patrice Pichet déjà propriétaire des Carmes Haut Brion. La bouteille du millésime 2008 a un style un peu à part dans l’appellation, c’est un vin bien mûr et riche dans ce millésime 2008, la dominante des sols et sous-sols argilo-calcaire et sa forte proportion de Merlot (70%) le rapproche plus de la rive droite que de la rive gauche. Cette bouteille s’est très bien goûtée

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Saint Emilion : Château Mangot : Quintessence 2005

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La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine, le nez, intense et avenant, évoque les cerises noires mûres, le cassis, la truffe noire évidente, les épices douces, avec des notes florales et un élevage très en retrait. La bouche est veloutée et assez charnue en attaque, Les nombreux tannins un peu fermes charpentent avec énergie, puissance et sphéricité un milieu de bouche, très fruité et épicé. La finale est très persistante, assez puissante, avec des tannins plus fermes, d’une bonne fraîcheur soulignée par les saveurs nettes et expressives décelées à l’olfaction. Note potentielle 16, note plaisir 15,5. A attendre encore trois à quatre ans en dégustation pure

Pessac Léognan : Le Thil Comte Clary 2008

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La robe est profonde, avec des reflets de teinte violine. L’olfaction est pure et intense, avec des arômes de cassis bien mûrs, de cerises, des notes d’épices douces, de violettes, et d’élevage en arrière plan. La bouche est richement dotée dans le contexte du millésime, charnue, dense, ample, très veloutée rehaussée de fruits gourmands intenses et mûrs. La finale, avec des tannins un peu plus fermes qui assurent un très bon maintien, est allongée, équilibrée, mise en valeur par des saveurs fruitées très expressives, nuancées par de fines épices douces, et un élevage quasiment fondu. Note potentielle 16, note plaisir 15,5 Le vin commence à bien s’approcher et sera à point dans une paire d’années


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