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Repas d'anniversaire, canard mulard et Mouton Rothschild 2002

Par Daniel Sériot

Pour fêter ce nouveau passage, fin d'une vie de 65 années vers une nouvelle existence qui prend son envol à 66 ans, nous décidons d'ouvrir Mouton Rothschild 2002.

Encore très jeune, nous parions sur un bel avenir et c'est ce que nous attendons de cette dégustation.

Le menu se compose d'une entrée à base de saumon fumé, d'un plat de canard mulard, ou mulet, et d'un dessert à base de griottes pour que Mouton puisse se vivre sur l'essentiel du repas.

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Avec l'entrée, nous avons choisi les Clos 2006 de Dauvissat.

Le vin présentait un moelleux de bouche qui s'est plu en accord de texture avec le poisson.

Ce feuilleté se fait à base de feuilles de brick  préalablement dorées au four, d'une sauce à base de raifort et d'oeufs de saumon. Il faut superposer chaque ingrédient.

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Le canard mulard est un canard infertile. Il est donc d'une richesse de goût comme le sont les chapons. Son infertilité provient de ce qu'il est issu du croisement entre un canard de barbarie et d'une cane de Pékin. La viande est fondante, presque confite, d'autant qu'elle a bénéficié sur plusieurs heures d'une cuisson à basse température.

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Le dessert est un bavarois de griottes. Au centre d'un moule couronne j'ai mis un coulis de griotte avec le jus que j'ai extrait de ces fruits.

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Les vins onté été dégustés pour eux mêmes avant d'être servi à table

Chablis : Dauvissat : Les Clos 2006

La robe offre une teinte jaune or assez soutenue. L’olfaction est nette et avenante avec des arômes de poire William, de légères épices, de notes d’agrumes, de brioche et de noisettes. L’attaque est pleine, le vin se développe, richement doté et dense, avec des fruits expressifs, l’acidité gustative mûre sous jacente maintient une fraîcheur convenable dans une finale assez puissante, avec la rémanence des saveurs décelées à l’olfaction, ponctuée par des notes salines et crayeuses qui participent à l’équilibre. Noté 16,5, voir plus si le vin gagne en harmonie avec l’âge. Note plaisir 16

Pauillac : Mouton Rothschild 2002

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La robe est saturée, avec un liseré de couleur sanguine, Le nez, intense et pur, évoque la baie écrasée de cassis mûr, la boite à épices douces, le havane, l’humus automnal, le cèdre et des notes de cerises mûres, et de très léger élevage pas encore complètement fondu. La bouche est puissante dès l’attaque, les tannins fins et mûrs sont enrobés par une chair veloutée, le milieu de bouche est très dense, profond et ample, rehaussé d’un intense cassis très pur, et d’épices fines. La finale est longue, avec des tannins encore un peu fermes qui restent néanmoins enrobés par une chair de bon aloi, musclée, harmonieuse et savoureuse (fruits, épices, tabac brun, etc.). Note potentielle 18/18,5 note plaisir 17. Un vin qui transcende son millésime (qui a été sec à Pauillac dans ce secteur en 2002)


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