Magazine Cuisine

HappyverSeb !

Par Maigremont

Quelques bouteilles ouvertes lors du repas d'anniversaire du grand Sébastien, à l'occasion de ses .1 ans. Tout est à l'aveugle 

Bricoles apéritives : andouille de Guéméné, St Jacques à la crème... et

DSC_6129
   
DSC_6130

Sylvaner 2013, Albert Boxler : je reconnais assez rapidement la patte Boxler, mais je m'oriente plutôt vers un pinot blanc. Mes p'tits copains identifient le sylvaner, bien joué. Beaucoup de fruit, une petite rondeur, mais une matière ample et généreuse. Peut désorienter par la présence de gaz carbonique que l'on rencontre habituellement dans cuvées du domaine embouteillées il y a peu de temps.

DSC_6135

Muscadet Sèvre et Maine 2011, Domaine Michel Brégeon, "Hors-Série" : un vin construit sur l'acidité et un minéral plus marqué. Joli fruit blanc également, offrant une matière plus "sèche". Beau vin, que l'on verrait aussi bien à l'aise sur des fruits de mer qu'à l'apéritif. 

A table cette fois et pour de bon ! St pierre, purée de topinambour, beurre blanc aux agrumes

DSC_6131

Marestel 2007, domaine Dupasquier, Roussette de Savoie : si le nez est une splendeur, déroulant une aromatique cireuse, presque confite (abricot, miel), le vin est irrémédiablement bouchonné en bouche. Il sera remplacé au débotté par un 
Pinot Gris A360P 2008 du domaine Ostertag : nez grillé, de noisette, des notes de poivre blanc, mais un peu réduit, qui pourrait mettre sur la piste d'un Bourgogne blanc. La bouche propose une belle patine, le vin est posé, mais pourrait en dire d'avantage avec quelques heures d'ouverture. Petite frustration, à revoir tant le potentiel est évident. 
Altenberg de Bergheim Grand Cru 2005, domaine Marcel Deiss : joli nez envoûtant, pointant l'évidence du riesling, grâce à quelques notes terpéniques. Bouche ronde, presque confite et une longue allonge, qui termine en éventail. Très beau vin, qui sur le plat de poisson aurait été encore plus apprécié avec un peu moins de sucres résiduels. 

DSC_6134

Cassoulet maison, 30 litres, c'est parti pour les grandes manoeuvres !
Calatayud 2010, bodegas Roque Colás : nez puissant, épicé et de fruits noirs, il reste néanmoins délicat et frais. Bouche bien équilibrée, fruit impeccable, un peu tannique encore. Elle ne manque pas de peps face au cassoulet. Premier millésime pour cette bodega, ce 2010 à base de grenache, tempranillo de cabernet sauvignon et merlot est une vraie réussite. 
Vin de Pays de l'Hérault 2005, domaine de la Grange des Pères : il y a des nez qui ne trahissent pas vraiment, le genre de parfums qui vous mettent une petite pichenette, vous appellent à vous concentrer et à mettre tous vos sens en éveil. Se présentent tour à tour : olive, tapenade, herbes aromatiques, le tout dans une cohérence parfaite, sans que rien ne prenne la mesure de l'autre. La bouche est un modèle d'équilibre, de soyeux, sur ces saveurs d'oranges douces, de fruits noirs compotés, sans aucun excès de maturité. L'ensemble est d'une belle longueur et offre un gros plaisir charnel. Parfait actuellement, sans aucune sensation tannique. Le pied !
Madiran 2005, château Montus, la Tyre : baies rouges, épicé, pas mal de bois (notes de vernis) même en bouche. Dissocié sur l'alcool. Pas du tout prêt ! 

DSC_6138

DSC_6175

Le cassoulet pour 57 repart en cuisine, arrive un vin dégusté seul en guise de transition : le nez est floral, crémeux, bonbon Kréma et une pointe de poivre. La bouche propose une belle intensité et un jus délié qui offre plaisir et sérieux. Joli vin que ce Gevrey-Chambertin 2006 1er cru Petite Chapelle du domaine Rossignol-Trapet

Fromages, 1er service : Etivaz, Epoisses, Bleu de Termignon

DSC_6146

Un autre vin, à la couleur presque tuilé, est servi pour marquer une deuxième transition. C'est important les transitions, vous allez comprendre pourquoi :) Le nez est très fin, une pointe de café, sur la terre, d'une grande profondeur sur des notes de roses fanées. On sent le gros calibre et une certaine race, même si je n'aime pas trop utiliser ce mot. Mais force est de constater que le nez est vraiment magnifique. La bouche ne déçoit pas, elle est d'une extrême douceur, la texture est infiniment précise et posée grâce à ses tannins fondus. Un vin fait de dentelle, paré pour faire l'amour ;) Ah oui, cette merveille est un Ruchottes-Chambertin Grand Cru 1993 de Michel Bonnefond.

Fromages, 2ème service : Claquebecou, Pérail, Tomme de brebis, Carré corse

DSC_6149

Sancerre 2007, Edmond Vatan, Clos la Néore : nez rocailleux, un peu champignon à la manière d'un Muscadet de Brégeon de quelques années. Bouche très fine, avec quelques rondeurs, mais bourrée d'énergie. Beau vin, même si j'eus espéré d'avantage de puissance.

Dacquoise, crémeux ananas, mousse mangue/orange confite

Monbazillac 2001, château Tirecul la Gravière, cuvée "Madame" : belle et grande matière riche et juvénile, contrebalancée par une heureuse acidité qui remonte l'ensemble, sur des saveurs d'orange confite, de mangue, de sparadrap et de safran. Finale apaisée mais longue qui termine par de fins amers. Un remarquable vin qui semble avoir trouvé son point d'équilibre depuis notre dernière rencontre et qui commence à présenter une légère évolution de la palette aromatique . 

DSC_6176

Un grand merci à notre Seb pour l'invitation. Un cassoulet d'anthologie, avec des restes qui lui permettront de tenir la semaine et de remplir le congélateur ! 


Retour à La Une de Logo Paperblog