Faisons le tour de l'appelation Pomerol en 7 vins. Pas de stars, point de Petrus ni de Le Pin, mais seulement des vins à la portée de toutes les bourses avec vous le lirez quelques surprises et jolies découvertes et comme toujours, dégustés à l'aveugle.

La robe est rouge grenat, profond et non évolué. Le nez est d'abord sur un registre animal puis marqué par l'élevage et le poivre mais présente tout de même quelques fruits rouges. La bouche est d'emblée tannique avec un boisée trop appuyé et un fruit malheureusement en retrait. Pas à son aise pour le moment.
Château Prieurs de la Commanderie 2000, 18 €
Robe pourpre, profonde et dense. Belle coloration. Premier nez floral puis prés

Château Prieurs de la Commanderie 2002, 19 €
Rouge foncé avec des reflets orangés. Prennez un nez accompli et parfaitement équilibré qui mêle des notes animales, de cuir et de chocolat, puis après aération qui livre de jolis fruits rouges. Ensuite une bouche gourmande qui démarre en souplesse avec des tanins croquants et agréables. Finale sur une belle amerthume. Vous avez là un bien joli vin !
C'est le même vin que le précédent, mais dans un millésime plus froid et plus récent. Il n'a rien à voir !

Château l'Ermitage de Bel-Air 2002, 15 €
Couleur rouge brique. Nez encore "viandé", mais aussi de fraise écrasée. Bouche aux tanins lisses et parfaitement fondus qui dégage un joli fruit et une rétro de réglisse. Un vin prêt pour l'ouverture et déjà point.
Château de Sales 1996, 20 €

Rouge brique, évolué sur l'orangé. Des arômes évolués caractérisent ce nez : très cuir d'abord et "renardant". Mais les avis sont partagés sur cette bouche stricte pour certains, avenante pour d'autres, trop mure ou crémeuse mais avec des notes "métalliques". Vin apporté par Patrice, invité et fondateur du cercle St Urbain, club de dégustation sur la région de Strasbourg.

Rouge pourpre et concentré. Un nez marqué par l'élevage tel le pain grillé, la vanille, le chocolat, mais d'une belle finesse. Fruits rouges assez discrets. Une bouche arborant une belle matière sur une fruit et des tanins présents. Seule une finale un peu asséchante viendra perturber (mais pas pour longtemps, patience) un vin très agréable.

Château Nénin 2001, 35 €.
Rouge pourpre et dense. Nez de cerise, d'épices douces, de poivre mais peu parlant. Une bouche une nouvelle fois porté sur la cerise avec des tanins qui n'accrochent pas. Une certaine matière et une longueur correcte pour ce vin, mais rien d'extraordinaire.
Cette soirée Pomerol s'achève donc. Une appellation plutôt chère finalement pour ceux dont le merlot est une priorité. 3 vins correctes au total pour la modique somme de 20 € en moyenne chacun.

